Les dernières analyses réalisées par le gouvernement du Québec montrent que ces cyanobactéries contaminent déjà près de 25 lacs et rivières. Il s'agit d'une menace potentielle pour la santé et l'environnement. Cette contamination pourrait d'ailleurs grimper de façon vertigineuse au cours de l'été, selon les experts

Les autorités prévoient que la saison 2007 risque d'être pire que celle de 2006, où 102 cours d'eau avaient été contaminés. Les régions les plus touchées sont les Laurentides, la Montérégie et l'Estrie.
Des avis ont été envoyés aux riverains pour les avertir de ne pas toucher et, surtout, de ne pas boire l'eau souillée qui est considérée comme non potable.
Déjà, des plages ont été fermées et des parties de pêche annulées, alors que des citoyens doivent revoir leur méthode d'approvisionnement en eau.
Des algues qui aiment la chaleur et le phosphore
Le temps chaud des dernières semaines, et précoce cette année, est en partie responsable de la propagation rapide des algues bleues. Mais plus largement, l'utilisation d'engrais agricole dans les cultures autour des plans d'eau ainsi que le mode de vie des riverains sont aussi montrés du doigt.
« Et la situation ne va qu'empirer », promet le président d'Eau Secours, André Bouthillier. « Tant que les gens vont s'installer sur les berges, enlever les arbres et polluer l'eau, les algues bleues seront là. »
C'est le phosphate contenu dans les savons de lavage, dans les engrais et dans plusieurs déchets agricoles qui nourrit les algues bleues.
André Bouthillier souligne que les berges des lacs sont de plus en plus occupées par des chalets qui servent désormais de résidence permanente dont une partie des rejets d'eaux usées en cause vont directement dans les cours d'eau, plutôt que dans les fosses septiques.
M. Bouthillier précise qu'il faut agir rapidement, puisque les cyanobactéries prennent une dizaine d'années à se résorber une fois qu'elles ne sont plus nourries.
Mais pour l'heure, les experts craignent surtout le temps chaud de cet été qui risque d'empirer rapidement la situation, car les températures élevées favorisent la prolifération de la cyanobactérie.
La chaleur accélère le cycle de vie de l'algue qui produit des toxines à sa mort Plus il fait chaud, plus la période de contamination est longue.
Des avis ont été envoyés aux riverains pour les avertir de ne pas toucher et, surtout, de ne pas boire l'eau souillée qui est considérée comme non potable.
Déjà, des plages ont été fermées et des parties de pêche annulées, alors que des citoyens doivent revoir leur méthode d'approvisionnement en eau.
Des algues qui aiment la chaleur et le phosphore
Le temps chaud des dernières semaines, et précoce cette année, est en partie responsable de la propagation rapide des algues bleues. Mais plus largement, l'utilisation d'engrais agricole dans les cultures autour des plans d'eau ainsi que le mode de vie des riverains sont aussi montrés du doigt.
« Et la situation ne va qu'empirer », promet le président d'Eau Secours, André Bouthillier. « Tant que les gens vont s'installer sur les berges, enlever les arbres et polluer l'eau, les algues bleues seront là. »
C'est le phosphate contenu dans les savons de lavage, dans les engrais et dans plusieurs déchets agricoles qui nourrit les algues bleues.
André Bouthillier souligne que les berges des lacs sont de plus en plus occupées par des chalets qui servent désormais de résidence permanente dont une partie des rejets d'eaux usées en cause vont directement dans les cours d'eau, plutôt que dans les fosses septiques.
M. Bouthillier précise qu'il faut agir rapidement, puisque les cyanobactéries prennent une dizaine d'années à se résorber une fois qu'elles ne sont plus nourries.
Mais pour l'heure, les experts craignent surtout le temps chaud de cet été qui risque d'empirer rapidement la situation, car les températures élevées favorisent la prolifération de la cyanobactérie.
La chaleur accélère le cycle de vie de l'algue qui produit des toxines à sa mort Plus il fait chaud, plus la période de contamination est longue.